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Eclairage

A la tombée de la nuit et par mauvaise visibilité, les cyclistes ne sont souvent pas vus à temps par les autres usagers de la route. Pour les vélos utilisés au quotidien, un bon éclairage est donc indispensable. Il te rend visible et augmente très nettement ta sécurité en déplacement. Il existe sur le marché un grand nombre de composants d’éclairage pour vélo et différents concepts d’installation. Tu en trouves ici un aperçu.

 

La pièce maîtresse d’une bonne installation d’éclairage est un générateur fiable. Il n’y en a actuellement que sous la forme d’une dynamo de moyeu – c’est la raison pour laquelle je ne propose au montage que ce type de dynamo.

Les dynamos de moyeu ont l’avantage qu’elles fonctionnent bien également dans des conditions de neige et par temps de pluie, il n’y a pas de glissement possible comme sur le pneu. L’éclairage peut être enclenché par un interrupteur ou automatiquement grâce à un détecteur. Avec un dispositif de chargement couplé à la dynamo, la batterie d’un GPS ou d’un smartphone peut être chargée en route sans avoir besoin d’une prise électrique.

L’inconvénient des dynamos de moyeu est clairement leur poids et la baisse de performance en roue libre, de plus leur remplacement prend du temps. Ces aspects négatifs peuvent toutefois être minimisés en recourant à des produits de qualité supérieure.

Nous montons souvent des dynamos de moyeu du fabricant allemand Schmidt. Ses dynamos SON convainquent de par leur faible poids et la résistance à peine perceptible, tant en roue libre que lorsqu’elles sont enclenchées. Pour une dynamo de moyeu, l’eau conduit tôt ou tard à une défectuosité causée par la corrosion ou le gel : de tels dégâts ne sont pas rares. Dans les dynamos SON, un système raffiné de compensation de la pression empêche efficacement l’infiltration d’humidité : avec une telle perfection les défectuosités deviennent rare, ce qui permet à Schmidt d’offrir une garantie de cinq ans sur ses dynamos.

Siteweb de SON

La technique IQ de B&M a révolutionné l’éclairage des vélos. Un réflecteur spécial utilise une LED à haute performance comme source indirecte de lumière. Il en résulte une un champ lumineux éclairé de manière égale, deux fois plus large que ce n’était le cas auparavant. La zone proche juste devant le vélo est encore mieux éclairée, ce qui permet de distinguer nettement ce qui se trouve devant la roue avant, même sur des chemins non éclairés.

La technique IQ équipe des lampes de différentes gammes de prix. La différence réside dans la finition et surtout dans la puissance d’éclairage. Les modèles d’entrée de gamme offrent une intensité lumineuse de 40 Lux et un coque synthétique. Les modèles plus raffinés ont une intensité allant jusqu’à 100 Lux, un automatisme à l’arrêt, des capteurs de faible luminosité et une coque en aluminium.

La lampe la plus aboutie est le modèle Edelux2 de SON, qui dispose de la même technologie de réflecteur que la Lumotec IQ2. Sa coque en aluminium à la fois robuste et élégante font de cette lampe un véritable bijou. Au lieu d’une pièce de plastique transparent, un verre non réfléchissant laisse passer encore plus de lumière. Le vieillissement et les griffures ne sont plus un problème. L’interrupteur magnétique est étanche et malgré tout on l’actionne facilement. Une intensité de 100 Lux et un mode à l’arrêt assez fort pour voir quelque chose sont des caractéristiques supplémentaires de cette lampe.

 

Le temps des petites ampoules défectueuses appartient au passé, aussi pour l’éclairage arrière. La technique LED rend possible des lampes arrières compactes avec un automatisme d’éclairage à l’arrêt, sans devoir intégrer des batteries. Ainsi l’éclairage arrière continue de fonctionner quelques minutes, ce qui améliore notablement la visibilité des cyclistes aux intersections.

Il existe des lampes arrières à monter au porte-bagage ou de manière classique sur le garde-boue. S’il n’y a ni l’un ni l’autre, nous recommandons le montage d’une lampe SON sur le tube de selle : ce petit bijou au solide boîtier en aluminium se fixe avec une bride et une vise de tension.

 

Certains se demanderont quelle est la raison de cette page. Tout simplement parce que sur un vélo, le câblage solide et bien pensé d’une installation d’éclairage reste encore l’exception. En effet les fabricants équipent plus de vélos avec un câble à deux brins : cela élimine certes le problème de la corrosion pour les contacts de la masse, mais à la merveille technique s’arrête là.

Les problèmes commencent avec l’installation du câble, qu’il n’est pas évident de réaliser de manière propre et durable. Nous consacrons du temps à trouver des solutions fiables ; pour ce faire, nous utilisons exclusivement le câble coaxial de SON, nettement plus robuste que le câble à deux brins habituel.

La pose des fiches est réalisée au moyen des pinces à sertir spéciales. Autour de la fiche, les câbles sont isolés de manière étanche à l’air, ce qui empêche la connexion d’oxyder et donc une défaillance de l’installation d’éclairage.

Des lampes à pile ou à batterie s’installent et se démontent facilement sur un vélo, un autre avantage est de pouvoir les utiliser sur plusieurs vélos. Mais des personnes mal intentionnées peuvent tout aussi bien retirer ces lampes de ton vélo et les emporter. Les lampes à batterie sont souvent bon marché à l’achat et la technique LED a nettement prolongé leur durée d’éclairage. Celle d’un projecteur LED peut aller jusqu’à 30 heures, celle d’un éclairage arrière 60 heures. Pour une utilisation quotidienne, ces durées d’éclairage sont toutefois vite atteintes. De nombreuses lampes à batterie se rechargent avec un chargeur USB courant.

Nous recommandons des lampes à batterie pour une utilisation occasionnelle. Lors de trajets quotidiens, une installation d’éclairage avec dynamo est une option plus confortable et plus fiable.